Jeanne Truong, Ceux qui sont restés là-bas

Nous relayons avec plaisir la note de lecture de Dominique Sudre.

Le récit poignant de survivants du Cambodge de Pol Pot

Cambodge, 1978. Son époux et sa fille ont été tués par les Khmers Rouges. Elle n’a qu’une issue, fuir le pays avec Narang, son fils de six ans, jusqu’à la frontière avec la Thaïlande.
Si Narang est devenu muet suite à la mort des siens, sa mère quant à elle n’arrivera jamais à surmonter la douleur de leur perte. Car c’est aussi celle de milliers de cambodgiens qui ont perdu la vie par la folie et la volonté d’un homme. Au milieu de la jungle, dans une nature hostile et sauvage, sur les sentiers piégés par les Khmers Rouge, à la merci des passeurs indélicats, des profiteurs, des voleurs et des violeurs, leurs chances de survie sont infimes.
Ce seront des jours de marche et d’angoisse, de faim et de soif, de terreur, entourés de morts et d’appels à l’aide, de cris et de pleurs, pour arriver enfin jusqu’aux camps situés à la frontière. Là, les rescapés sont parqués, isolés, en marge du pays voisin qui hélas n’a rien d’ami en cette période pour le moins trouble. Car si certains parmi eux savent tant les exactions perpétrées par Pol Pot et ses armées que les massacres envers une population dont il faut anéantir la moindre racine, à ce moment-là, les thaïlandais ne font rien pour aider les rescapés.
Comment revivre, comment simplement survivre quand on a tout perdu […]

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