Découvrez le site d’ Alma EDITEUR et lisez les réponses de Jean-Maurice de Montrémy à nos questions !
Nous avons lu, écouté, chroniqué parfois, avec un bien grand plaisir les livres de Lenka Hornakova-Civade, Alain Giorgetti, Marie Maher, Camille Brunel (prix de la page 111 pour Les Métamorphoses), Julie Moulin et d’autres.
La ligne éditoriale
Littérature et sciences humaines. La littérature est l’art de ne pas réduire les mots en langage et de ne pas enfermer les phrases dans une mécanique de communication. Le roman tient une place centrale dans le projet d’Alma, éditeur. Qu’il s’agisse d’auteurs confirmés ou de nouvelles plumes, l’art du récit donne sa couleur à la manière de voir le monde et de lire l’histoire en train de se faire. L’écrivain participe de la vie politique, de la société, de tout ce qui s’imagine, de tout ce qui fait image. Le monde selon Alma sera aussi Pabloïd.
Comment un manuscrit arrive -t-il sur votre bureau ? Y-a-t-il une présélection avant votre lecture ?
Pour les essais, les manuscrits nous arrivent après que l’auteur a pris contact avec nous, nous soumettant son projet. Il arrive aussi qu’un traducteur nous alerte sur un ouvrage étranger.
S’agissant des romans, c’est plus complexe. Signalons d’abord que nous ne publions pas de romans étrangers mais uniquement la littérature en langue française. Donc, il n’y a pas d’agents, ni de catalogues, ni de Foires ou Salons internationaux.
Le principe d’Alma étant de créer sa propre « famille » – et de ne pas débaucher les auteurs des autres maisons – nous accordons une grande importance aux premiers romans puisque nous espérons toujours pouvoir développer, à partir de ce premier roman, une longue collaboration avec l’auteur. Nous publions donc deux ou trois premiers romans par an, selon les textes qui nous arrivent (le plus souvent deux, par conséquent). Dans ce cas, l’apport des manuscrits reçus par la poste n‘est pas négligeable (1/3). Pour le reste, les manuscrits nous viennent souvent par l’intermédiaire d’auteurs ou d’amis travaillant dans l’édition.
A partir du moment où l’auteur est un auteur maison, la suite vient naturellement. Sauf accident, nous publions le deuxième, puis le troisième etc.
Un manuscrit vient d’arriver sur votre bureau : dans quel état d’esprit et de quelle manière vous engagez-vous dans sa lecture ?
Nous l’accueillons toujours avec curiosité. Vu le nombre important de manuscrits reçus, il faut évidemment faire le tri, puis répartir les manuscrits retenus et les faire tourner (2 ou 3 lecteurs) jusqu’à ce que les deux éditeurs, Laure Defiolles et moi, prenions la décision finale.
La publication d’un manuscrit a été décidée : quel est votre rôle auprès de l’auteur/l’autrice jusqu’à la parution du livre ? Votre travail s’arrête-t-il à ce moment-là ?
Une fois la décision prise et l’accord ce l’auteur obtenu (rédaction du contrat). Il y a un assez long travail de relectures et d’échanges jusqu’au manuscrit final.
Comment définiriez-vous votre relation avec les auteurs et autrices que vous éditez ?
Nous nous efforçons d’obtenir des relations de confiance et d’amitié.
Z’en ont de la chance vos auteur.e.s . Dommage pour moi. Trop vieille. J’ai bien compris, vous n’aimez que les jeunots et jeunettes. :):)
Souriez monsieur, ce n’est qu’une plaisanterie. Je suis désœuvrée en ce moment, alors je dis des bêtises. 🙂