Sylvie Gracia est femme de lettres et éditrice. Elle dirige pendant plus de vingt ans la collection de littérature générale « La brune » au Rouergue, qu’elle a contribué à lancer, et découvre des auteurs comme Claudie Gallay, Julia Kerninon et Alexandre Seurat. Aux éditions du Rouergue, elle est également responsable des collections de littérature ado. En septembre 2019, elle rejoint les éditions de l’Iconoclaste.
Sylvie Gracia est également l’auteure de plusieurs romans dont L’Ongle rose, publié aux éditions Verdier en 2002 et Mes clandestines, paru en 2015 chez Jacqueline Chambon (Actes Sud).
Elle est aussi une excellente photographe : à voir ici.
Nous remercions Sylvie Gracia d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
Comment un manuscrit arrive -t-il sur votre bureau ?
On reçoit les manuscrits par mail, il en arrive une vingtaine par jours. Je les ouvre et trie ceux qui méritent d’être lus. Des lectrices m’aident dans ce travail de lecture.
Dans quel état d’esprit vous engagez-vous dans leur lecture ?
Je suis toujours curieuse, à la recherche de la pépite…. Ce qui arrive très très rarement.
Au sein de la maison d’édition, comment se prend la décision de publication ?
C’est la directrice de l’Iconoclaste, Sophie de Sivry, qui donne l’aval final.
La publication d’un manuscrit a été décidée : quel est votre rôle auprès de l’auteur/l’autrice ?
Une fois la publication décidée, j’accompagne l’auteur dans la reprise du manuscrit. Cela peut prendre plusieurs mois. Le travail se poursuit après : rédaction de tous les documents qui accompagnent le livre, des réunions avec les libraires, de la réflexion à mener sur la façon de mieux le défendre
Comment définiriez-vous votre relation avec les auteurs et autrices que vous éditez ?
Je suis là pour les aider à aller encore plus loin dans leur talent.
Vous êtes autrice et éditrice : ce double regard sur l’écriture joue-t-il un rôle important dans votre travail d’éditrice ?
Oui, car je suis aussi dans la fabrique de l’écriture, et je sais ce que cela comporte, comme difficultés, mais aussi plaisirs ! sans doute que cette intimité avec l’écriture me permet d’être plus en empathie avec eux.
L’Iconoclaste, présentation par sa directrice Sophie de Sivry
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation. C’est décider d’éditer peu mais bien, en portant la qualité de chaque livre à son maximum, en ne laissant rien au hasard : texte, maquette et lancement. C’est s’adapter à chaque auteur, à chaque projet comme un tailleur sur-mesure en prenant des chemins de traverse. C’est être ambitieux, inventif et ouvert.
Mélange d’esthétisme, d’humain, de désir d’aller vers l’autre – de féminité dit-on – L’Iconoclaste a pris forme, pas à pas, intuitivement, et s’est élargi avec une équipe de talent.
« Je suis là pour les aider à aller encore plus loin dans leur talent. » ► C’est beau.
une vingtaine par jour, c’est désespérant… bon, j’essaie ?
Madame, Monsieur
Médecin retraité, au terme d’une vie insolite sur les plans personnels et médicaux, je viens d’écrire ma biographie. J’y évoque des pans de ma vie privée, avec de nombreuses anecdotes inattendues, mais aussi et surtout les nombreux pans de la médecine dans lesquels je me suis investi, très simplement expliqués : Urgences, léproserie du sud Cameroun, spécialité de chirurgie maxillo-faciale et cancérologie ORL, création du premier groupe SOS médecins de province, à Bordeaux (1974), installation dans ma spécialité (neuf ans), puis retour à Bordeaux et abandon de ma spécialité au profit de la pharmacologie clinique : médicaments, puis cosmétologie à l’époque où les essais sur animaux ont été interdits pour ces produits. Je suis alors le premier médecin en France à réaliser des essais « sur l’homme » pour les cosmétiques. Ces acquits me font intégrer le Département de Pharmacologie clinique du CHU de Bordeaux, dans lequel je travaille durant les vingt-deux dernières années de ma vie professionnelle. Investissement majeur sur le SIDA, pour lequel je forme des médecins au Brésil, en Argentine, en Grèce, en Roumanie, en Bulgarie et en Russie, où je suis allé quinze fois pour ces formations. Important travail sur le burnout, qui me vaut d’être « l’invité spécial » du journal de 20 heures sur France 3 et Bordeaux 7. Après ma retraite (72 ans), implication dans la vaccination COVID 19, avec un rôle particulier et très précis : prise en charge des patients opposés à la vaccination. Puis prise en charge de sujets potentiellement dangereux (garde à vue) essentiellement en raison d’un sevrage de drogue, en collaboration avec la Police Nationale. Y sont couplés des certificats de décès, acte souvent difficile en lien avec le « médico-légal ». Je détaille – je trouve cela très intéressant – les actions des insectes sur les cadavres (entomologie forensique).
Si édition, le journal Sud-Ouest s’est engagé à faire paraître la sortie de ce livre sur ce quotidien. Le maire de ma ville, médecin, ancien président de Bordeaux Métropole, s’est également engagé à en faire connaître la parution sur les documents de Bordeaux-Métropole et de sa ville (33110-Le Bouscat – 24 000 habitants). Résolument opiniâtre et optimiste, et anticipant une réponse positive, quatre lieux de dédicaces sont d’ores et déjà prévus dans ma région.
Ce courrier a pour objet de vous demander si cette autobiographie entre dans la ligne éditoriale des éditions « L’Iconoclaste », et s’il m’est possible de vous adresser ce manuscrit (195 pages A4). Dans l’affirmative, faut-il privilégier un envoi format PDF en ligne ou un envoi du document « papier » par poste ?
J’espère que la rédaction de ce manuscrit est originale, je pense qu’elle est inhabituelle car je me mets vraiment « à nu », avec de très nombreuses anecdotes qui rendent la lecture harmonieuse et riche. Tous les pans médicaux dans lesquels je me suis impliqué sont très simplement expliqués et compréhensibles. J’espère que les lecteurs, si je suis édité, retiendront que la persévérance et l’empathie sont deux qualités qui doivent guider notre vie.
Il y a quelques jours, j’ai soumis ce manuscrit à quatre ou cinq éditeurs, un peu au hasard car JE NE CONNAIS PAS DDU TOUT
le milieu éditorial. Trois m’ont répondu favorablement, dont deux à compte d’éditeur. Ils souhaitent une réponse rapide de ma part mais j’ai peur de me tromper, et mon souhait est d’être édité par L’Iconoclaste. Je crains, si délai de réponse trop long, de perdre ceux qui m’ont répondu favorablement.
Que me conseillez-vous ?
Dans l’espoir d’une réponse, je vous prie de croire à mes sentiments cordiaux et dévoués.
Dr Alain JACQUET : 06 07 64 64 48
Notes sur quelques sites éventuellement consultables :
Google :
SOS médecins-la genèse-Sud-Ouest
Burnout-Docteur Alain JACQUET-Sud-Ouest
Docteur Alain JACQUET-pharmacologie-CHU Bordeaux
The journal of international medical research jacquet burnout
Youtube :
Docteur Alain JACQUET (télévision)
Bonjour
Le site de Désirdelire n’est en aucune façon un moyen de joindre Sylvie Gracia et L’Iconclaste. Nous avons seulement interviewé Sylvie Gracia et retranscrit ici ses réponses. Nous n’avons pas non plus la possibilité de lui transmettre ce message.
Voyez le site de l’Iconoclaste.
Cordialement
bonjour je ne sais pas si c’est par ce biais que j’aurais une réponse à ma question car vous joindre est très compliqué enfin je tente , je vous ai fait parvenir un recueil de poèmes » de la campagne à la ville » le 07/03/2024, il vous a été distribué le 11/03/2024 je n’ai jamais reçu de confirmation de réception ni d’ailleurs aucunes nouvelles à ce jour cordialement didier DEGRENNE
Bonjour
Le site de Désirdelire n’est en aucune façon un moyen de joindre Sylvie Gracia et L’Iconclaste. Nous avons seulement interviewé Sylvie Gracia et retranscrit ici ses réponses. Nous n’avons pas non plus la possibilité de lui transmettre ce message.
Voyez le site de l’Iconoclaste.
Cordialement