Éric Poindron, Comme un bal de fantômes

La note de lecture de Patricia Bouchet.

« S’envoyager » au pays d’Eric Poindron, c’est prendre le temps de danser dans les brumes fantasmagoriques d’une vie.
Truffé de références à des auteurs, artistes, lieux, qui ont peuplé sa bibliothèque intérieure, ses rayonnages personnels, le roman d’Eric Poindron nous ouvre le bal dans des décors aux délicieuses exubérances. On est entouré de personnages qui l’ont porté, construit, des hymnes à certains.  Des décors se forment, des impressions nous traversent.  Tourner les pages, c’est accepter de continuer le chemin des rencontres. Onirique, ce bal de fantômes a des pouvoirs envoûtants. Le roman est constitué en 6 chapitres,  accueillant chacun une somme de poèmes/lettres. On se réjouit, on frissonne, on élargit son propre horizon en matière de poésie. Il faut lire ce roman non comme des danses qu’on enchaîne mais comme des danses qu’on découvre, qu’on peaufine et dont on laisse chaque « mot-pas » prendre place dans notre bal intérieur.
J’emprunte le titre d’un de ces poème/lettre pour résumer son écriture : « un cœur qui bat l’imaginaire ».


Le Castrol Astra éditeur

Éric Poindron, sur France Culture

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