Patricia Bouchet nous propose une nouvelle lecture !
Une paire. Une paire de destins, une paire d’écritures.
L’originalité de ce roman tient beaucoup à l’alliage subtil de deux écritures. L’oralité du Sénégal, cette langue puissante retranscrite avec finesse et profondeur : on entend le Sénégal crier, danser, pleurer et vivre, et une forme plus littéraire et concise européenne où les mots sont pudiques et forts.
Au-delà de ces deux parcours, celle de Doundounba, enfant talibé sénégalais et Halima, rêveuse française, amoureuse des mots et de leurs pouvoirs, ce roman retrace le point d’ancrage où peut naitre toutes formes de créations.
Mané va au-delà Mané nous invite à plonger au cœur même de cet embryon fragile.
Ces deux formes d’écriture tendent à tisser au fil des lignes, le maillage subtil qui prend naissance dans chaque artiste. Les mots nous portent vers le cœur de la création artistique. De destins fragiles, cruels et douloureux peut naitre le « Beau ». C’est un roman sur la résilience et le pouvoir magique de tout acte de création … Aller au-delà de la souffrance, transformer la réalité douloureuse. Moi, si traversée et interrogative sur le « Pourquoi créons-t-on ? », j’ai voyagé avec délice et intérêt, dans la quête de ces deux personnages.
Editions Red’Active Maïlis Paire
J’ai découvert ce livre peu après sa sortie, c’était la première fois que je lisais un 4 mains, et qu’elle fabuleuse découverte !!! J’ai aimé découvrir ces deux plumes en un seul livre, leur contraste. La 1ere qui dévoile si bien les difficultés, l’illettrisme. La seconde, pleine d’émotion et de richesse. Deux êtres, deux façons différentes de s’exprimer, l’un la danse, l’une les mots, le tout pour rencontre unique et une passion débordante ! J’adore !!!