
Un workshop est littéralement un atelier collaboratif ayant pour objectif d’échanger sur une thématique précise. Tous les participants d’un workshop interagissent pour construire une réflexion, trouver une idée, partager un savoir particulier ou débattre sur la problématique définie.
La possibilité de découvrir quelque chose d’inconnu, de créer, en réfléchissant avec les autres.
Un workshop est littéralement un atelier collaboratif ayant pour objectif d’échanger sur une thématique précise. Tous les participants d’un workshop interagissent pour construire une réflexion, trouver une idée, partager un savoir particulier ou débattre sur la problématique définie. La possibilité de découvrir quelque chose d’inconnu, de créer, en réfléchissant avec les autres.
La question posée vient du Questionnaire élémentaire élaboré par Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel. Ils animeront le workshop pendant le week end du 16-17 mars, ouvert à tous.
Leur performance sera donnée publiquement le 23 mars, dans le cadre du festival HORS-CHAMPS à Sigonce.
Que pensez-vous de la démultiplication des baskets ?
La démarche
Depuis sa première utilisation à Venise en 1516, où il désigna d’abord une petite île où l’on obligea les juifs à résider, le mot « ghetto » n’en finit plus de désigner par extension. Tous les quartiers assignés aux juifs en Europe d’abord, les quartiers noirs aux USA ensuite, puis, partout dans le monde, tout quartier dans lequel se trouve une forte concentration d’une minorité, qu’elle soit ethnique, culturelle ou religieuse, qu’elle soit là par choix ou par contrainte.S’ajoutent, par extension toujours, les connotations de grande difficulté et de ségrégation sociale, ou de réclusion. Sans oublier bien sûr un environnement urbain caractérisé.
Le « ghetto » convoqué singulièrement ces dernières années dans les champs de l’art, des médias et du discours politique devient par extension un puissant générateur de fiction, un mot-caméléon qui sait aussi se teinter d’accpetions valorisantes : « Tes baskets sont trop ghettos ! »
La recherche esthétique que nous menons en lien avec le Groupe d’ingormation sur les ghettos (g.i.g) se veut avant tout une traversée collective dans l’histoire de cette dérive terminologique, une plongée dans ce qui est devenu une béance de la langue.