18 mars I Hors-champs I Deleyaman en concert

HORS-CHAMPS s’est clôturé par un concert, donné à
l’Espace culturel La Bonne Fontaine, avenue Saint-Promasse à Forcalquier (04)
Avec le soutien de la Ville de Forcalquier.


Sortie de leur prochain album le 9 juin 2023

Leur site : deleyaman.com


Aret Madilian : voix, guitare, basse, percussions
Béatrice Valantin : voix, clavier
Artyom Minasyan : duduk
Eric Plandé : saxophone ténor
Jean-Hugues Mauté : basse
Pierre Baillot : oud, bansuri, saxophone soprano
Benoît Fournier : batterie, percussions


Les fondateurs du groupe, Aret Madilian et Béatrice Valantin
Cosmopolite, Deleyaman l’est par nature. Française, Béatrice Valantin s’est nourrie aussi bien des musiques de son temps que des chants sacrés qui ont baigné son enfance et son éducation.
Aret, de nationalité américaine, né et élevé à Istanbul dans une famille d’origine et de culture arméniennes, émigre avec elle à Los Angeles à l’âge de 13 ans. C’est dans ces antipodes géographiques autant que culturelles qu’il ouvrira sa personnalité et développera ses premiers travaux de musicien. Il fonde son premier groupe à Los Angeles. Il est inspiré par le post-punk, aussi bien que par les groupes de Factory records de Manchester. Il sort son premier Maxi 45 tours en 1983 sous le nom « Vogue » alias Wog, produit par SPOT de SST Records (Black Flag, Husker Du, Minutemen).
Un contrat, l’Europe… Aret quitte Los Angeles pour Paris, il pose finalement ses valises en Normandie. Ce coin de France ne sera pas simplement le lieu du hasard des rencontres; terre de campagne, de forêts, de rivages gris et de silence, de temps ralenti, elle est, véritablement, la toile sur laquelle se peindra la musique de Deleyaman.
Pour définir une entité mouvante comme peut l’être une musique, et plus avant une carrière, on est toujours tenté de commencer par trouver un point d’ancrage… une constante, une récurrence.
On pourrait donc dire que, depuis sa création en 2000, Deleyaman tourne autour de son fondateur Aret Madilian, multi-instrumentiste, principal artisan de la musique et du son.
Pourtant, il n’est pas moins vrai que la formation s’articule autour de son duo de vocalistes, Aret et Béatrice, tant les voix, leur alternance et leur complémentarité, sont au coeur de l’émotion, du sens, de la raison d’être même de cette musique. Mais alors, que dire de ce chant, primordial, de cette troisième voix singulière du duduk, qui habite chacun de leurs albums et dans la complexité de laquelle semble se concentrer tout ce qui fait leur identité : racines, humanité, espaces, mélancolie et liberté.


Artyom Minasyan est né à Vedi, en Arménie en 1979. Il commence dés l’âge de 10 ans l’apprentissage du doudouk. Après des études brillantes au conservatoire d’Erevan de Komitas, il intègre l’orchestre Nationnal Tatoul Altounian au poste de 1er doudouk. À partir des années 2000, il multiplie les concerts et tournées en Arménie et à l’étranger (Autriche, Mongolie, France…). En 2004 sort son premier enregistrement « Otar amayi tchampeki vra ». Depuis 2007, il réside en France et continue à se produire dans le monde.
Le duduk « doudouk », instrument à vent emblématique et historique de l’Arménie rayonne aujourd’hui bien au-delà de ses frontières, joué en Azerbaijan et en Iran sous le nom de balaban, duduki en Georgie, duduk et mey en Turquie, « qernête » au Kurdistan, l’instrument a transporté a travers les siècles son trésor de répertoire, allant du mugham (improvisation modale, poésie et inspiration propre a la musique arménienne et azeri) des airs liturgiques aux danses et aux mélodies populaires.


Éric Plandé, saxophoniste, apprend l’improvisation en autodidacte. Aussi bien influencé par Franck Zappa, King Crimson, Dave Liebman ou Jean-Paul Celea qui l’a initié au « modern Jazz », il s’est forgé au fil de ses albums une solide réputation de soliste tant en France qu’en Allemagne où il réside depuis 2006.
Il joue sur scène ou en studio avec Barre Phillips, Joachim Kühn, Bob Degen, Norbert Dömling, John Bechst, Jean-jacques Avenel, Jürgen Wuchner, Janus Maria Stefansky, Jean-paul Celea, Olivier Sens, Dominique Pifarely, Jacques Mahieux, Moina Erichson….
Nous sommes tous dans un caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles. Cette citation d’Oscar Wilde, qui offre à la conscience humaine d’autres dimensions universelles, au-delà des rêves et la musique d’Eric Plandé, empreinte d’une grande pureté acoustique, spontanée, imprévisible, voire atmosphérique, nous invite à fermer les yeux pour voir un peu mieux.
©Shelomo Sadak


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