Charif Madjalani
Beyrouth 2020, Journal d’un effondrement
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos.
Charif Madjalani
Beyrouth 2020, Journal d’un effondrement (Actes Sud)
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
Au début de l’été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entreprend l’écriture d’un journal. Cette chronique de l’étouffement et de l’effondrement se trouve percutée le 4 août par l’explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium. Dès lors, elle devient le témoignage de la catastrophe et du sursaut, le portrait d’une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, le récit de “destins jetés aux vents”.
À lire – Charif Majdalani, Beyrouth 2020, Journal d’un effondrement, Actes Sud, 2020.
Le mercredi 28 octobre 2020

Merci pour cette immersion poignante dans l’univers de Charif Majdalani et de son journal « Beyrouth 2020 ». J’ai été ému par la façon dont il trace le portrait d’un Liban en crise, à la croisée des secousses économiques, des mouvements populaires et du traumatisme de l’explosion du 4 août. Sa parole, recueillie dans un lieu emblématique qu’est la Maison de la Poésie, fait vibrer la dimension intime de ces événements.
La rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos met en lumière la force de l’écriture comme acte de résistance, comme geste pour transmettre aux générations futures cette mémoire en marche. Le format de l’échange permet aussi de mieux comprendre le « journal » non comme simple chronique, mais comme souffle nécessaire face à un même destin partagé.
Merci pour cette captation sensible, qui rend hommage à Beyrouth et à tous ceux qui y vivent. Ce témoignage littéraire participe à donner voix à une histoire encore en train de se faire, avec ses douleurs, ses espoirs, ses résistances.