Evelyne a lu La Ferme du bout de la nuit
Envie de lire un roman qui se passe en Haute-Provence, autour de Forcalquier, écrit par une autrice qui connaît très bien la région ? Retrouver les paysages, les coutumes, la vie de ce territoire rural ?
Envie de lire un roman qui mêle petite histoire et grande Histoire, qui évoque les sombres jours de la Seconde guerre et surtout ici leurs suites tragiques ? Un roman bien documenté grâce aux recherches menées par Martine Bazin aux archives départementales ?
Envie de lire un texte éminemment romanesque où les personnages sont bien dessinés et le récit mené fermement jusqu’au dénouement ? Un livre où le mystère est bien entretenu, où l’autrice sème des indices mais laisse les lecteurs dans le doute jusqu’à la fin ? Suspens et imagination. Amour(s) et drames.
La Ferme du bout de la nuit, dont le titre à double sens est fort bien choisi, est pour vous !
Sans oublier les citations en exergue de certains chapitres qui donnent une « couleur » au texte, de la profondeur aussi, comme celle de Jean Ferrat, tirée de Nuit et brouillard :
« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants […] »
De facture classique, le roman de Martine C. Bazin entraîne le lecteur/la lectrice sans effort et avec plaisir.
Éditions Librinova