« Je suis allée presque au bout de ce que je pouvais nommer, parce que je ne peux pas nommer 3000 morts… et ça grossit et ça grossit… Et donc cet outil-là, qui est celui de l’enquête et de la littérature, et celui qui était le mien et qui est le mien encore, qui a été le mien au plus juste de ce que je pensais pouvoir faire et que je pouvais faire, de la même manière que la fiction me tombait des mains, aujourd’hui, presque le documentaire va me tomber des mains. Parce que ça ne suffit pas. »
Dire, partager, témoigner de l’urgence.
Il y a l’immensité du projet et le désarroi de le penser sans fin. Une rencontre pleine de trouble et d’émotions avec Marie Cosnay, c’était le jeudi 11 mai.
Une soirée en partenariat avec l’ Association désirdelire , auprès de laquelle Marie Cosnay poursuit une résidence d’écriture du troisième volume de son projet DES ÎLES(Les Editions de l’Ogre), et suivie de la projection du film AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU de Werner Herzog, après une brillante présentation par Marie !