La présentation de l’ensemble de la manifestation est ICI.
Eduardo Berti est né en Argentine, en 1964. Écrivain de langue espagnole, mais aussi de langue française, il est l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles et romans. Il est traduit en huit langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son œuvre : les micronouvelles de La vie impossible (prix Libralire 2003), les nouvelles de L’Inoubliable et les romans Le Désordre électrique, Madame Wakefield (finaliste du prix Fémina), Tous les Funes (finaliste du Prix Herralde 2004), L’Ombre du Boxeur et Le Pays imaginé (prix Emecé 2011 et prix Las Américas 2012), sans parler de deux textes difficiles à classer : Les Petits miroirs et Rétrospective de Bernabé Lofuedo. Ses livres sont publiés, principalement, aux éditions Actes Sud et traduits par Jean-Marie Saint-Lu. Son premier roman écrit en français est paru en 2017 chez Flammarion : Une présence idéale. Ces derniers livres en espagnol sont les romans Un padre extranjero et Faster, et les nouvelles de Círculo de lectores. Ces derniers livres publiés en France sont Inventaire d’inventions (inventées), fruit d’une collaboration avec le collectif Monobloque, les Poèmes de babyfoot et L’Ivresse sans fin des portes tournantes. Après la sortie (janvier 2021) de la traduction de son roman Un père étranger (La Contre Allée) y de son livre « Demain s’annonce plus calme » (éditions do), vient de paraître Un fils étranger (La Contre Allée), extension ou écho d’ ’Un père étranger. Il est membre de l’Oulipo depuis juin 2014.
Daniel Levin Becker est né en 1984 à Chicago. À seize ans, il se prépare une compilation de chansons dont ni le titre ni nom de l’artiste ne contient la lettre E. Un an plus tard, on lui parle de Georges Perec et de La Disparition. La suite s’auto-explique.
Son premier livre, Many Subtle Channels (Harvard University Press, 2012) est une étude sur la littérature potentielle. Son deuxième, What’s Good (City Lights, 2022), traite sur le rap américain dans une optique langagière.
Il est le traducteur vers l’anglais des livres oulipiens tels que La boutique obscure de Georges Perec, Une présence idéale d’Eduardo Berti, et Geste de Michelle Grangaud, ainsi que des livres laïques tels que Comme un ciel en nous de Jakuta Alikavazovic et Histoires de la nuit de Laurent Mauvignier.
Co-fondateur de la maison d’édition Fern Books et responsable du domaine anglo-saxon des éditions Odile Jacob, il a longtemps participé aussi à la rédaction du magazine américain The Believer et de la maison d’édition McSweeney’s.
Il vit à Paris avec sa femme et ses chats.
Frédéric Forte est né à Toulouse en 1973 et vit à Paris. Il est poète et membre de l’Oulipo depuis mars 2005.
Il a découvert les Exercices de style de Raymond Queneau en classe de 5e et a le souvenir très net du mot « Oulipo » lu à cette occasion dans un manuel scolaire.
Ses initiales sont aussi celles de « formes fixes » dont il aime explorer les potentialités, qu’elles soient issues des traditions poétiques ou conçues par les oulipiens. Il est notamment l’inventeur de l’opéra-minute, de la petite morale élémentaire portative, des bristols ou des 99 notes préparatoires… Mais il ne s’interdit aucune voie, pas même la prose ou le vers libre !
Il a notamment publié aux éditions de l’Attente : Discographie (2002), Banzuke (2002), N/S (avec Ian Monk, 2004), Comment(s) (2006), 33 sonnets plats(2012) ; au Théâtre Typographique : Opéras-minute (2005), Une collecte (2009) ; aux éditions Nous : Re- (2012) et chez P. O.L : Dire ouf (2016).
Écrivain, poète, auteur dramatique, Paul Fournel est entré à l’Oulipo en 1972, son mémoire de maîtrise portant sur Raymond Queneau. Il appartient à cette deuxième génération d’oulipiens, cooptés du vivant de Queneau, et occupe le poste de secrétaire définitivement provisoire. Auteur du premier livre consacré à l’Oulipo, Clefs pour la littérature potentielle, spécialiste de Guignol, Paul Fournel a aussi été éditeur, et dirigé les éditions Ramsay, puis Seghers de 1987 à 1992. Beaucoup de ses livres ont été couronnés de prix littéraires : Bourse Del Duca, Goncourt de la nouvelle, Renaudot des lycées, etc. Il est, depuis mai 2004, président de l’Oulipo.
Étienne Lécroart par lui-même
Je m’appelle Etienne Lécroart. Je suis dessinateur d’humour pour la presse et auteur de bandes dessinées.
Dessins d’humour
Après avoir fait un mémoire sur le dessin d’humour sous la tutelle de JY Hamel (dessinateur émérite) à la fin de mes études aux Arts Décoratifs de Paris, j’ai dessiné, depuis 1986, pour un grand nombre de journaux : Politis (de 1988 à 2003), Libération, Le Monde, La Croix, Le Nouvel Économiste, Le Magazine Littéraire, 60 millions de consommateurs, VSD, Télérama, La Grosse Bertha, Cargo, Talents, Phosphore, L’Expansion, Satiricon, PC direct, Liaisons Sociales, Psikopat, Le Généraliste, etc.
Actuellement je dessine essentiellement pour Spirou, Fluide Glacial, Ça m’intéresse, Les Cahiers Pédagogiques, Alternatives Non Violentes, L’Illustré…
Bandes dessinées
Je crée par ailleurs des bandes dessinées depuis 1994. La plupart du temps, je travaille seul de la conception à la mise en couleur. Mais j’ai parfois travaillé avec d’autres auteurs : Isa, O’Groj, Thiriet, Ivar Ekeland…
Presque toutes mes bandes dessinées sont basées sur des contraintes formelles fortes : pliage, palindrome, upside-down, hybridation, itération, plurilecturabilité, etc. C’est pourquoi je suis membre de l’Oubapo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle) depuis 1994 et membre de l’Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle) depuis le 3 avril 2012.
J’ai aussi conçu et réalisé une exposition personnelle originale intitulée “Planches en vrac ou à la découpe” constituée de quatorze planches de bandes dessinées en bois modulables de diverses façons.
Je suis aussi musicien occasionnel. Je fais partie du groupe “Les Jacquelines”.
Je vis actuellement dans la banlieue d’une capitale française avec femme et fille que je chéris.
Affectionnant les glorioles, je suis Commandeur Exquis de l’Ordre de la Grande Gidouille, Grand Prix de l’Humour Noir Grandville 2003, Lauréat des Trophées Presse-Citron 1999 et 2017.
Les Typobaladeuses est un dispositif qui vise à amener la Poésie à 2 mi-mots vers
des (non-)spectateurs, en leur offrant la possibilité, d’une part, d’assister à des
chorégraphies de mots, de lettres et d’images en mouvement sur des écrans de tablettes numériques, et, d’autre part, de concevoir eux-mêmes un micro-spectacle poétique, imprimé sur un ticket, avec pour interface graphique l’écran de ces
mêmes tablettes numériques.