Carole Zalberg, Tes ombres sur les talons

Mélissa, une jeune femme au physique quelconque, issue d’un milieu modeste, provinciale diplômée d’une école parisienne renommée « un des hauts lieux où incubent les futures élites » peine à trouver sa place dans sa vie professionnelle. Incapable de s’adapter, de prendre des initiatives, elle est paralysée par la peur d’échouer. Elle n’est à l’aise que lorsqu’elle s’exprime derrière son blog sous le pseudo d’Artémis.
 Cette « diplômée déçue et déclassée », qui n’a pas été embauchée à la fin de sa période d’essai, va trouver un petit boulot alimentaire et se lier d’amitié avec une collègue qui va l’entraîner dans une mystérieuse réunion d’un groupe animé par Marc, un leader qui a tout du gourou. Mélissa trouve un sens à sa vie au sein de ce groupe, elle pense que Marc l’a révélée à elle-même, elle se sent son élue « Rien ne compte que réorienter vers elle le regard de celui qui l’a pour ainsi dire créée ». Tombée dans les filets de ce gourou manipulateur, elle s’engage dans ce groupe politique aux actions violentes et extrémistes. Jusqu’au jour où, lors d’une action contre les migrants, elle se trouve mêlée à la mort d’un enfant. Au lendemain du drame, Mélissa quitte tout et part pour les États-Unis. Après un prologue d’une puissance inouïe, Carole Zalberg nous raconte le destin de Mélissa, une jeune femme poussée par son manque de confiance en elle, son besoin d’être aimée, sa fragilité à se corrompre auprès d’un gourou qui attise la haine. [•••]

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